Here comes Mikhail Grabovsky...
Oct 26, 2004 11:24:30 GMT -5
Post by LoupDogg on Oct 26, 2004 11:24:30 GMT -5
Before Mr. B translates this, I thought some might be able to read it in french...
Canadien
Voici Mikhail Grabovsky...
Mathias Brunet
La Presse
Le Canadien espère avoir réussi le coup le plus fumant du repêchage 2004.
Trevor Timmins et son équipe de recruteurs en ont étonné plus d'un à Raleigh cet été en sélectionnant lors de la cinquième ronde un jeune Biélorusse dont le nom n'apparaissait même pas sur la liste de la centrale de recrutement de la LNH.
Mikhail Grabovsky, 20 ans, a été ignoré par toutes les équipes de la Ligue nationale lors de ses deux premières années d'admissibilité en 2002 et 2003. Mais les recruteurs du Tricolore ont eu l'occasion de le voir à l'oeuvre à plusieurs reprises ces dernières saisons puisque Grabovsky jouait en compagnie du plus bel espoir de l'équipe, Andrei Kostitsyn, lors des compétitions internationales de son pays.
Le centre de 5'11 et 181 livres est encore considéré comme un «projet», mais son début de saison dans la Ligue d'élite en Russie renverse les connaisseurs. Malgré son âge, Grabovsky vient au 13e rang des compteurs en Russie avec 12 points, dont six buts, en 20 matchs, dans une ligue où les buts se font rares.
En comparaison, Alexander Ovechkin, premier choix de la LNH en 2004, a neuf points en 16 matchs.
«Mikhail connaît une saison très productive, mais il y a beaucoup plus important que les points dans son cas, mentionne le recruteur du Canadien en Russie, Nikolai Vakourov. Je l'ai vu jouer à deux reprises cette saison avec le Neftekhimik et sa progression est phénoménale. Il a réussi à se hisser au deuxième rang des compteurs de son équipe même s'il joue au sein du quatrième trio avec des partenaires plutôt ordinaires. Il est déjà très responsable défensivement et il contrôle le jeu lorsqu'il est sur la glace. Il possède beaucoup de vitesse et il a une très bonne vision périphérique.»<br>
Vakourov suivait Grabovsky depuis déjà quelques saisons. «Nous le connaissions bien. Mais il était très petit de taille à sa première année d'éligibilité et il ne jouait pas comme il joue aujourd'hui. Il a grandi de deux ou trois pouces ces dernières années et ses succès l'an dernier à sa première saison dans la Ligue d'élite de Russie nous ont convaincus de le repêcher. Voilà un jeune homme qui venait de nulle part, qui a réussi à se tailler un poste avec un bon club de la Ligue d'élite et qui a tout de même obtenu 17 points, dont six buts, en 45 matchs, ce qui n'est pas vilain pour un aussi jeune joueur.»<br>
Le dépisteur professionnel chez le Canadien, Pierre Gauthier, l'a aussi vu à l'oeuvre à deux reprises avant le repêchage, lors du Championnat du monde junior pendant les Fêtes et au Championnat du monde senior B au printemps.
«J'allais voir Kostitsyn et Grabovsky m'est apparu, raconte Gauthier. Au Championnat du monde avec les hommes, il a peut-être même mieux joué que Kostitsyn. Ce n'est pas un gros bonhomme, mais il joue bien dans les coins. C'est davantage un fabricant de jeu qu'un marqueur. Il est déjà prêt pour la Ligue américaine mais il avait déjà signé son contrat en Russie. Il a le style de jeu pour bien s'adapter au hockey nord-américain. Il est parmi les meilleurs compteurs du circuit au milieu de joueurs talentueux provenant non seulement de Russie, mais aussi de Suède, de Finlande et de République tchèque.»<br>
Le Canadien n'a pris aucun risque et il l'a sélectionné dès la cinquième ronde. «Peu importe le statut du joueur, si tu l'aimes, ne tarde pas trop, dit Gauthier. C'est ce que mon expérience m'a appris. On l'a choisi au bon moment.
Canadien
Voici Mikhail Grabovsky...
Mathias Brunet
La Presse
Le Canadien espère avoir réussi le coup le plus fumant du repêchage 2004.
Trevor Timmins et son équipe de recruteurs en ont étonné plus d'un à Raleigh cet été en sélectionnant lors de la cinquième ronde un jeune Biélorusse dont le nom n'apparaissait même pas sur la liste de la centrale de recrutement de la LNH.
Mikhail Grabovsky, 20 ans, a été ignoré par toutes les équipes de la Ligue nationale lors de ses deux premières années d'admissibilité en 2002 et 2003. Mais les recruteurs du Tricolore ont eu l'occasion de le voir à l'oeuvre à plusieurs reprises ces dernières saisons puisque Grabovsky jouait en compagnie du plus bel espoir de l'équipe, Andrei Kostitsyn, lors des compétitions internationales de son pays.
Le centre de 5'11 et 181 livres est encore considéré comme un «projet», mais son début de saison dans la Ligue d'élite en Russie renverse les connaisseurs. Malgré son âge, Grabovsky vient au 13e rang des compteurs en Russie avec 12 points, dont six buts, en 20 matchs, dans une ligue où les buts se font rares.
En comparaison, Alexander Ovechkin, premier choix de la LNH en 2004, a neuf points en 16 matchs.
«Mikhail connaît une saison très productive, mais il y a beaucoup plus important que les points dans son cas, mentionne le recruteur du Canadien en Russie, Nikolai Vakourov. Je l'ai vu jouer à deux reprises cette saison avec le Neftekhimik et sa progression est phénoménale. Il a réussi à se hisser au deuxième rang des compteurs de son équipe même s'il joue au sein du quatrième trio avec des partenaires plutôt ordinaires. Il est déjà très responsable défensivement et il contrôle le jeu lorsqu'il est sur la glace. Il possède beaucoup de vitesse et il a une très bonne vision périphérique.»<br>
Vakourov suivait Grabovsky depuis déjà quelques saisons. «Nous le connaissions bien. Mais il était très petit de taille à sa première année d'éligibilité et il ne jouait pas comme il joue aujourd'hui. Il a grandi de deux ou trois pouces ces dernières années et ses succès l'an dernier à sa première saison dans la Ligue d'élite de Russie nous ont convaincus de le repêcher. Voilà un jeune homme qui venait de nulle part, qui a réussi à se tailler un poste avec un bon club de la Ligue d'élite et qui a tout de même obtenu 17 points, dont six buts, en 45 matchs, ce qui n'est pas vilain pour un aussi jeune joueur.»<br>
Le dépisteur professionnel chez le Canadien, Pierre Gauthier, l'a aussi vu à l'oeuvre à deux reprises avant le repêchage, lors du Championnat du monde junior pendant les Fêtes et au Championnat du monde senior B au printemps.
«J'allais voir Kostitsyn et Grabovsky m'est apparu, raconte Gauthier. Au Championnat du monde avec les hommes, il a peut-être même mieux joué que Kostitsyn. Ce n'est pas un gros bonhomme, mais il joue bien dans les coins. C'est davantage un fabricant de jeu qu'un marqueur. Il est déjà prêt pour la Ligue américaine mais il avait déjà signé son contrat en Russie. Il a le style de jeu pour bien s'adapter au hockey nord-américain. Il est parmi les meilleurs compteurs du circuit au milieu de joueurs talentueux provenant non seulement de Russie, mais aussi de Suède, de Finlande et de République tchèque.»<br>
Le Canadien n'a pris aucun risque et il l'a sélectionné dès la cinquième ronde. «Peu importe le statut du joueur, si tu l'aimes, ne tarde pas trop, dit Gauthier. C'est ce que mon expérience m'a appris. On l'a choisi au bon moment.